Category Archives: Annonces diverses

Nos activités continuent malgré la fermeture de la chapelle.

Mai 19, 22
alain

one comments

En raison des travaux de la gare Montparnasse, la chapelle est  fermée depuis le 1er juin 2018,

Mais nos activités continuent :

Les jeudis de Saint Bernard : De cantique en Cantique,

Lecture biblique des Cantiques avec Michèle Faÿ. Nous restons en poésie avec « le plus beau des chants ».

A 18h30 au 92bis boulevard du Montparnasse, salle 115, 1er étage.

Prochaine date :  9 juin.

Pour des compléments d’information prenez contact avec

 Maria-Elvira Nieto mariaelviranieto75@gmail.com

 06 12 56 78 39.

Parcours Evangile et Actualité : l’actualité de l’Evangile dans  l’actualité du monde.

Cinq rencontres dans l’année de 9h à 13h30 au 4 blv Edgar Quinet 75014 Paris, métro Raspail.

La dernière séance s’est tenue le 14 mai . Reprise en septembre

Pour des compléments d’information prenez contact avec

 Thérèse Masson,  theresemasson@sfr.fr ; 06 12 93 49 92 ou

01 48 89 36 29

Prochaine célébration au 4 boulevard Edgar Quinet : Le 12 juin à 11h

Carnet

Sep 03, 20
jerome
83 comments

Portons dans la prière ceux et celles que nous avons connus et qui se sont endormis dans la mort.

ETE 2020

Madeleine HUGONNARD-ROCHE (« Maddy ») + 21/08/2020

Pierre DEBRUS  + 26/7/2020

PRINTEMPS 2020

Guy LAFON + 16/04/2020 (ancien aumônier de St Bernard)

HIVER 2020

Andrée FIGUET + 15/03/2020

Pierre GANDOULY + 02/02/2020

AUTOMNE 2019

Père Bernard FEILLET  +04/12/2019 (1e chapelain de St Bernard)

Monique LÉGER +09/12/2019

PRINTEMPS 2019

Père André LAUNAY, rédemptoriste, +02/06/2019

Paul REYNAUD +13/05/2019

Père Robert du LATTAY, fils de la Charité, +18/05/2019

Marie-Josephe WAVROVITCH +05/2019

HIVER 2019

Marie-Thérèse ABELA née CHEREIL de la RIVIERE +28/02/2019

AUTOMNE 2018

Guy PEYRACHE +24/09/2018

PRINTEMPS 2018

Odile HORNIK née BONDUELLE +20/04/2018

Père Jean ROGUES +05/04/2018 (4e chapelain de St Bernard)

Père Maurice BELLET +05/04/2018

HIVER 2018

Raymond GODEFROY +02/2018

ÉTÉ 2016

Pierre de GRAUW +17/07/2016

Père Charles BARRELIER +26/07/2016

Sœur Monique MAULET +24/08/2016

PRINTEMPS 2016

Albert JUILLET +20/05/2016

HIVER 2016

Jean FIGUET +18/03/2016

Père Pierre-Yves TALEC +07/01/2016 (2e chapelain de St Bernard)

ÉTÉ 2015

Mauro MAGELLI +02/09/2015

HIVER 2015

Annick NIORD +16/03/2015

frère Pedro MECA, dominicain +17/02/2015

Lucien HORNIK +06/01/2015

Été 2020 – horaires des messes dans le quartier

Juil 20, 20
jerome
108 comments

àŒ Notre Dame des Champs – à 7 min (550 m)

du lundi au vendredi : 18 h 15 (adoration, confessions de 17h à 18h)

samedi : 18 h 30 (messe anticipée)

dimanche : 11 h

 

à Notre Dame du Travail – à 9 min (700 m)

du lundi au vendredi : 19 h

samedi : 18 h 30 (messe anticipée)

dimanche : 10 h 45

 

Žà Saint Jean Baptiste de la Salle – à 11 min (850m)

du lundi au vendredi : 18h45

samedi : 12 h 15 (messe du jour) – 18 h 45 (messe anticipée)

dimanche : 11 h 15 – 18 h 45

Sainte Trinité

Juin 06, 20
jerome
No Comments

Je reproduis ici l’éditorial de notre doyen, le père Jean-Loup Lacroix, curé de Saint-Suplice.

***

Le Père, le Fils et l’Esprit : un seul Dieu. On pourrait penser que le sujet est inactuel. Je suis persuadé du contraire.

Mais évoquons d’abord notre situation. Nous vivons un moment périlleux. Le risque le plus grand n’est pas celui de la reprise de l’épidémie. Nous serons sages quelques semaines encore. Le risque, c’est la division. Trop de stress accumulé nous rend irritables. Et puis, la crise nous a ouvert les yeux. Nous voyons mieux ce qu’il y avait d’insupportable dans notre monde apparemment prospère. Les jeunes crient : « Je ne peux pas respirer. » C’était l’appel à l’aide de George Floyd : ils s’y reconnaissent trop bien.

Que faire ? Beaucoup ont pris la plume pour partager leurs réflexions. Parmi eux, le président de la Conférence des Évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort. D’une plume alerte, il a rédigé une sorte de lettre ouverte au Président de la République. Le texte est incisif. Il ne manque pas d’originalité. Il mérite d’être lu.

Le titre est une citation du livre de l’Ecclésiaste : « Le matin, sème ton grain. » C’est une invitation à ne pas rester sans rien faire alors même que l’on pourrait avoir des raisons de se décourager.

Mgr de Moulins-Beaufort écrit : « L’espérance ultime des chrétiens est que tous les hommes, dans leur nombre immense et dans leur extraordinaire diversité sont appelés à vivre éternellement en communion. » Il explique que c’est cela qui donne sens à tous nos efforts « vers plus d’unité. » Il précise encore : « Tant à l’échelle de la nation qu’à l’échelle internationale, le modèle des relations entre les êtres humains ne devrait pas être le conflit ou la compétition, ni même le commerce. » Quel modèle alors ? La réponse est d’une certaine originalité : l’hospitalité.

Si Dieu est Trinité, nous ne pouvons absolument pas prendre notre parti d’un monde qui renonce à l’unité. Le chacun pour soi n’est pas seulement désastreux par ses conséquences, il est une offense à l’unité de la famille humaine, qui n’est pas un beau rêve, mais la réalité même. Plus profondément, il offense Dieu lui-même. (lire la suite…)

La chapelle Saint Bernard a 50 ans !

Jan 30, 20
alain
, , ,
80 comments

A l’occasion de ses 50 ans,

Aperçu de l’histoire de la Chapelle

Origine

La chapelle Saint-Bernard de Montparnasse a ouvert ses portes le 1er septembre 1969, premier lieu de culte ouvert dans l’enceinte d’une gare parisienne. Elle fut nommée ainsi en reconnaissance de la persévérance d’un laïc, Victor Bucaille, conseiller de Paris engagé dès 1955 dans la reconstruction de l’ensemble Maine-Montparnasse, qui se démena pendant plus de 10 années pour faire advenir cette chapelle et dont le fils Bernard était décédé quelques temps avant son achèvement.

Saint-Bernard n’avait pas pour seule mission d’être un espace chrétien d’accueil et de prière pour les gens de passage. Mgr Marty, archevêque de Paris, lui avait demandé d’être un lieu de mise en œuvre des orientations du Concile Vatican 2. Jusqu’au début des années 2000 la chapelle a eu une organisation particulière : la responsabilité en était assurée par un Conseil élu de laïcs et un « prêtre accompagnateur » nommé par l’archevêché (sur proposition de trois noms par le Conseil). Le premier prêtre accompagnateur, Bernard Feillet, a apporté une contribution décisive aux débuts de la communauté Saint Bernard dans la voie tracée par Mgr Marty., Il se trouve qu’il vient de décéder début décembre 2019, juste 50 ans après.

Un lieu d’ouverture et de créativité

Si ce lieu est devenu ce qu’il est aujourd’hui c’est essentiellement par les apports de ceux qui ont y été accueillis, avec leurs questions, leurs sensibilités, leurs recherches et leurs différences.

Saint-Bernard a accueilli des artistes – nous sommes rive gauche – qui ont contribué à la décoration de cette chapelle (en particulier Pierre de Grauw qui a sculpté son mobilier), des poètes et des musiciens qui ont favorisé la qualité dans les célébrations.

Presque chaque week-end des concerts y ont été donnés par des amateurs ou des professionnels ; des groupes tels que « Les amis de Wilhelm Fürtwangler » s’y réunissaient,

Saint-Bernard a accueilli aussi des philosophes, des théologiens, des exégètes, des écrivains ,qui ont contribué à alimenter la réflexion et la recherche de Dieu à l’épreuve de l’athéisme contemporain. Plusieurs des aumôniers ou chapelains de Saint Bernard étaient largement connus pour leurs contributions théologiques et spirituelles. De 1981 à 2012, Maurice Bellet et Jean-Marie Martin y tenaient un séminaire tous les 15 jours. Joseph Moingt, Paul Valadier, Marie Balmary, Axel Jahn, Jean-Baptiste de Foucauld, Jean-Marie Petitclerc, Sylvie Germain, Jacques Musset, pour n’en citer que quelques-uns, y ont donné des conférences. Les « Amis de Jean Sullivan » s’y sont réunis pendant des années. Récemment un texte élaboré par un groupe de travail de Saint Bernard (« Pour une évolution du langage de la foi ») a retenu l’attention de la Conférence des évêques de France.

Mais Saint Bernard a été aussi un lieu d’accueil des gens de la rue, des personnes en attente d’un train, en recherche d’un lieu pour dormir, … La chapelle a accueilli en 1975 les prostituées en révolte lorsqu’elles « ont pris la parole » et a aussi abrité une grève de la faim d’immigrés en attente de papiers officiels. Pendant plusieurs années St. Bernard a été le lieu de réunion d’un groupe « David et Jonathan », mouvement homosexuel chrétien et un groupe SNC (Solidarités nouvelles contre le chômage)

Mais surtout Saint-Bernard rassemblait des femmes et des hommes, porteurs d’interrogations sur leur foi – questionnements surgis souvent d’un engagement chrétien très fort remis en cause par des évènements personnels, professionnels ou familiaux – mais porteurs aussi d’un souci de coresponsabilité au service de la pastorale : travailleurs, chômeurs, retraités, hommes et femmes, mais aussi prêtres, religieuses ou religieux, engagés par ailleurs, mais qui appréciaient ce lieu en retrait et, en retour, qui lui apportaient un regard extérieur et aussi des contributions en matière de liturgie ou d’animation. On peut citer parmi beaucoup Charles Barrelier, Edmond Vandermeersch sj, Michel Grolleau, Xavier Lerolle, Jean-Claude Huvé sj.. En pratique il y avait le public des dimanches et des soirées qui se ressourçait dans l’amitié et la prière à la messe de 11 heures le dimanche (liturgies de style « St Bernard ») ou en soirée ou le samedi (conférences, groupes d’échanges, travail sur l’intelligence de la foi, notamment Evangile et Actualité lancé avec Gabriel Ringlet il y a 15 ans…) et le public de semaine (gens de passage, parfois de la rue, travailleurs du quartier) à qui étaient proposés accueil permanent, messes et groupes d’échanges ou de réflexion, ou simplement un lieu où se recueillir, à la frontière de l’agitation extérieure.

En 2001 les statuts de la chapelle ont été modifiés avec le diocèse pour être plus en harmonie avec l’air du temps : le prêtre n’était plus accompagnateur mais responsable en dernier ressort après avis du Conseil.

En 2013 la chapelle Saint Bernard a été désignée comme point d’attache de la communauté Sant’Egidio à Paris. Il y a donc eu à partir de ce moment deux communautés dans le cadre de la chapelle. La synergie qui avait été espérée n’a pas vraiment fonctionné. On en était dans des tentatives pour stabiliser un nouveau mode de fonctionnement multipolaire lorsqu’une nouvelle radicale est tombée en juin 2018  : la chapelle devait être fermée. D’abord pour des travaux dans la gare qui n’étaient que temporaires ; puis il s’est révélé que la chapelle ne respectait pas les normes actuelles de sécurité. De gros travaux doivent être entrepris et la réouverture n’interviendra pas avant septembre 2020 au mieux.

Alors est-ce un coup d’arrêt ou l’occasion d’un rebond ?

Sur les 50 ans passés on peut dire que le projet initial de Saint Bernard a bien fonctionné pendant 30 ans ; il a fait vivre l’esprit de Vatican 2 et il a attiré des chrétiens en recherche « d’autre chose » sur tout Paris et la banlieue Sud. Depuis 20 ans elle a plutôt essayé de survivre dans un cadre qui n’était plus porteur ; il est difficile de faire la part entre un possible désintérêt des nouvelles générations pour l’approche qui y est pratiquée et le fait que cette approche était loin des orientations de l’Eglise de Paris. La communauté St Bernard s’est très peu renouvelée, elle est vieillissante ; son rayonnement a progressivement diminué.

Pourtant l’Eglise bouge, même si on n’en perçoit encore que des signaux faibles, et l’Esprit est à l’œuvre en nous comme en d’autres ! Alors on se prend à rêver d’un nouveau projet qui ne serait pas uniquement celui de Saint Bernard mais pourrait être celui d’un réseau de plusieurs lieux dans Paris : par exemple, être une porte ouverte pour la « diaspora chrétienne » de Paris, ceux qui ne sont plus dans les églises paroissiales classiques pour des raisons très diverses, mais qui gardent une flamme de foi encore allumée en eux. Les membres de Saint Bernard, porteurs d’une expérience riche, pourraient s’investir dans la l’élaboration et la mise en œuvre d’un tel projet, qui n’implique pas, bien sûr, de renoncer aux fonctions d’accueil et d’animation locales sur le site de la gare Montparnasse.

Aumôniers ou chapelains

2013-….. _ Jérôme Thuault , avec Pierre Géry à partir de 2014 pour l’accompagnement de la communauté St Bernard
2006-2013 _ Michel Cerles
2001-2006 _ Louis Valentin
1998-2000 _ Antoine Delzant (+ 2013)
1994-1998 _ Guy Lafont
1988-1994 _ Jacques Legoédec (+ 2007)
1980-1988 _ Jean Rogues (+2018)
1977-1980 _ Marie-Jean Mossant (+1994)
1977-1977 _ Pierre Talec (+2016)
1969-1977 _ Bernard Feillet (+2019)

Coordinateurs (du plus récent au plus ancien)

  • Georges Marin
  • Maja Siemek
  • Michel Donzel
  • Jean Gauvin
  • Sylvie Coisne
  • Marie-Hélène Peyrache
  • Christian Lesrel
  • Alain Lockart
  • Paul Reynaud
  • M-Pierre Corrèze
  • Albert Juillet
  • Marie-Agnès Bourdeau
  • Jean-François Pernot
  • Michaëlle de Cock
  • Jean-Luc Maxence
  • Edith Bernard
  • Jacques Lejeune
  • Henri-Jacques Stiker

 

Décès de Bernard Feillet, premier aumônier de Saint Bernard

Nov 30, 19
alain

78 comments

Monseigneur Michel Aupetit confie à nos prières, et nous nous associons particulièrement à cet appel  :

Le Père Bernard Feillet
décédé le jeudi 5 décembre 2019,
à l’âge de 87 ans, en la 62e année de son sacerdoce.

Ses obsèques seront célébrées
le mercredi 11 décembre 2019 à 14h30,
en l’église Saint Louis de Fontainebleau (77).

Bernard Feillet fut ordonné prêtre le 28 juin 1958. C’est à Fresnes qu’il débute son ministère, comme vicaire, en 1958, puis à Saint Jean Baptiste de Sceaux en 1960 comme vicaire et aumônier de lycée.

En 1966, il intègre l’équipe du Centre Richelieu comme aumônier. En 1967, il devient aumônier du lycée François Villon et vicaire à la paroisse Notre-Dame du Travail.

En 1970, il inaugure la chapelle Saint-Bernard du Maine-Montparnasse, comme aumônier, où il reste jusqu’en 1977.

Il fait de ce lieu de passage un lieu d’accueil ouvert à tous, où chacun peut venir tel qu’il est, avec ses questions et ses doutes. Ce fut un lieu de grande créativité.

En 1977, il est mis à la disposition du diocèse de Meaux. Il y sert plusieurs paroisses rurales. Il est ainsi curé d’Arbonne-la-Forêt et de Saint Martin-en-Bière dès 1979. Il devient également, en 1983, aumônier de l’Insead, tout en restant curé d’Arbonne. Il revient vivre à Paris en 1998.

Sa fécondité s’est aussi exprimée par les livres qu’il a écrit et ses chroniques dans le magazine Panorama et dans le Monde des Religions. Si certains ont pu dire qu’il était plus « poète » que « théologien », c’était en tout cas un mystique à la recherche permanente de Dieu. Ce Dieu qui l’accueille maintenant dans sa gloire !

Que le Seigneur le reçoive dans sa paix et lui donne le repos des bons serviteurs.

Au sujet de la fermeture de la chapelle

Jan 16, 19
jerome
32 comments

Sur la façade flambant neuve, du côté de l’avenue du Maine, l’horloge a retrouvé sa place. Le sigle SNCF est absent. Pourtant, malgré la prolifération des boutiques, que l’on devine à travers les grandes baies vitrées, ce bâtiment abrite encore une gare ferroviaire ! Au sous-sol, la chapelle est toujours présente, mais fermée pour des raisons indépendantes de notre volonté.

Il y a d’abord les nombreux dégâts occasionnés par les travaux de rénovation de la gare, et dont vous avez été malheureusement témoins : infiltrations d’eau à répétition ; chute de faux-plafond ; chute de gravats ; câbles coupés. Le règlement de ces désordres n’est pas terminé. Il prend du temps : il a fallu faire un constat d’huissier, convoquer différentes réunions avec les représentants de la SNCF, attendre la réponse de notre assureur. Les délais de réponse et d’intervention de la SNCF sont excessivement longs…

A cela s’ajoute le « volet administratif » : ouverte en 1969, la chapelle s’est dotée, au fil des années, d’un système de sécurité incendie. Ses issues de secours sont celles de la copropriété (galerie commune). Aujourd’hui, la préfecture de police nous impose de nouvelles normes de sécurité (isolement aux tiers, càd aux étages supérieurs et inférieurs), ce qui nécessite de réaliser d’importants travaux.

Depuis le mois de juin, les vérifications réglementaires et des mises aux normes ont été effectuées. Les certificats de conformité ont été transmis à la préfecture. Après de longs délais, l’administration nous a demandé fin décembre des documents complémentaires.

Voilà pourquoi, à ce jour, il est impossible de réouvrir la chapelle, ni même de communiquer une date de réouverture. Avec le bénévole en charge de l’immobilier, les services Immobilier et Juridique du diocèse, et notre architecte, nous travaillons depuis plusieurs mois afin de résoudre les différents problèmes. Je les remercie pour le travail accompli et leur ténacité.

Dans l’attente, je vous assure de ma prière fidèle, et je vous prie de patienter encore, avant de pouvoir revenir à la chapelle Saint Bernard.

Père Jérôme Thuault
7 janvier 2019

>>>

Déc 10, 18
jerome
112 comments

La chapelle Saint-Bernard est temporairement fermée au public, en raison des travaux engagés par la SNCF pour rénover la gare Montparnasse, et des nuisances qu’ils occasionnent pour la chapelle.

Néanmoins, la chapelle fait face à des charges incompressibles : charges de copropriété, abonnements EDF et téléphone…

En outre, la commission de sécurité nous a imposé des mises aux normes à réaliser en de brefs délais.

Votre soutien financier est donc nécessaire pour assurer la pérennité de la vie de la chapelle, qui vous accueillera, chaque fois que vous avez besoin d’elle !

Comment donner ?

Des enveloppes – avec note d’information et bulletin de don – sont à votre disposition au fond de la chapelle.

Merci de votre soutien !

Père Jérôme THUAULT et les membres du Conseil aux Affaires Economiques

> > > >

Oct 11, 18
jerome
110 comments

CENTENAIRE DE L’ARMISTICE 11 nov 1918 – 11 nov 2018

Témoignages de la Grande Guerre

♦ Extraits de la LETTRE D’ELISE BIDET A SON FRÈRE, LE POILU EDMOND MASSE, ET A SES PARENTS VIGNERONS DANS L’YONNE.  (in : Paroles de Poilus, ed Librio 1998)

Mercredi 13 novembre 1918
Mon cher Edmond,
Enfin c’est fini. On ne se bat plus ! On ne peut pas le croire, et pourtant c’est vrai ! c’est la victoire comme on ne l’espérait pas au mois de juin dernier, et même au 15 juillet ! Qui aurait osé espérer à cette époque une victoire aussi complète ! Et en si peu de temps, pas quatre mois, c’est merveilleux ! Je ne sais pas comment vous avez fêté l’armistice à Jussy (…)   Ici, à Paris, on l’a su à 11 heures par le canon et les cloches ; aussitôt tout le monde a eu congé partout ; aussitôt les rues étaient noires de monde.  Toutes les fenêtres pavoisées, jamais je n’ai tant vu de drapeaux (…). Tout le monde a sa cocarde… tous les ateliers en bandes, hommes et femmes bras dessus bras dessous, drapeaux en tête, parcouraient en chantant les boulevards et les grandes avenues…Et les Américains juchés sur leurs camions n’ont pas cessé de parcourir la ville… Quelle ovation sur leur passage ! Et les quelques poilus en perme, quelle fête on leur faisait aussi ! … Et cette vie a duré lundi après-midi et mardi toute la journée. (…)
Tout cela, c’est bien beau et combien de cœurs en joie, mais aussi combien d’autres pleurent les leurs qui ne voient pas ce beau jour. Mais que leur chagrin aurait été encore plus grand si la mort des leurs n’eût servi à rien ! (…) Tu vois, maman, que j’avais raison quand je te disais d’espérer, que tu ne voulais pas croire que nous aurions le dessus. (…)  J’avoue que j’ai désespéré bien des fois aussi en dernier ; nous avions eu tant de désillusions. Tout de même, quel honneur pour Foch et Clemenceau ! On les porte en triomphe et c’est mérité. Et toi, Jeanne, ta joie doit être grande aussi mais pas sans ombre. Tu dois avoir aussi gros au cœur de pense que tes deux frères ne verront pas un si beau jour, eux qui y ont si bien contribué ; mais qui sait s’ils ne le voient pas ! Je comprends la peine que tes parents doivent ressentir en pensant à vos chers disparus et surtout quand les autres rentreront. Il n’y  pas de joie sans douleur ; dis-leur bien que je prends d’autant part à leur peine que je la ressens moi-même. Maurice et moi avons tant prié et vous aussi sans doute que Edmond nous revienne sain et sauf ; nous avons été exaucés ; remercions Dieu. Quand rentre-t-il à Lyon et pour combien de temps ? Quand sera-t-il libéré. Les pourparlers de paix vont-ils durer longtemps ? Peut-être jusqu’au printemps ? Enfin le principal, c’est qu’on ne se batte plus. (…) Sois heureuse, maman, ton fils te sera rendu ; tu seras récompensée de ses peines.  Bien joyeux baisers de nous deux à tous les quatre.

♦ Extraits de la  LETTRE de CHARLES-RENÉ MENARD A SA FEMME (in : Paroles de Poilus, ed Librio 1998)

Nantes, le 11 novembre 1918, Chefferie de Nantes.
L’officier du Génie Menard  à Madame sa femme.

Ma chérie. Que n’ai-je été aujourd’hui près de toi, avec nos chers enfants ?
C’est dans un petit village breton, Saint Vincent (près de Malestroit) que j’ai vu le visage de la France en joie. J’étais parti de Nantes à 9 heures. On y disait que l’armistice était signé. Mais depuis trois jours ce bruit courait sans cesse … et les cloches restaient muettes. 10 heures : Savenay est calme ; 10h30 : Pontchâteau est calme ; 11h30 Redon : une grande animation, mais c’est la foire, … Des drapeaux, mais pas de bruit : midi sonne, l’Angélus trois tintements triples, le branle, le branle de chaque jour.  Il faut attendre…
La route de Malestroit… et nous voici dans un village. A droite la mairie, pavoisée, au fond l’église pavoisée, mais dans le halètement du moteur qui s’arrête…les cloches, les cloches à toute volée et, sortant de l’église, une troupe d’enfants : 60, peut-être 100 petits enfants de France, la classe 30 de Saint Vincent, en Morbihan, drapeaux en tête, avec le curé en serre-file qui les pousse et les excite, et des gens qui font des grands gestes. Vite hors de la voiture, et les hommes et les femmes qui sont les plus près se précipitent vers nous. Il n’est besoin d’aucune explication. (…)
Accolade au curé dont la main tremblante tient la dépêche jaune : « L’armistice est signé. Les hostilités cessent aujourd’hui à 11heures. Je compte sur vous pour faire sonner les cloches. » Poignées de main au maire, M. de Piogé, à un autre notable (…) Nos alliés sont acclamés ; on crie : « Vive la France et vive l’Amérique ! Vive Foch, vive Joffre ! » On remercie Dieu et le poilu ; et le curé montre son grand drapeau du Sacré-Cœur qui flotte triomphant sur le parvis de son église. Chacun pense à ceux des siens dont le sacrifice a gagné cette heure. Les larmes coulent sans qu’on cherche à les cacher, mais les visages rient : le visage de la France est joyeux.  Je voudrais voler vers toi, les enfants, ta mère et tous… Et je me réjouis, puisque je n’étais pas auprès de toi en ce moment unique, d’avoir au moins vécu cette heure dans un petit village breton, simple, sincère, humble, plutôt que dans une ville en délire.  Et maintenant, partout les cloches nous accompagnent…

♦ Extraits de l’ENCYCLIQUE DU PAPE BENOIT XV ordonnant des prières publiques pour la Conférence de la paix

Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique.  Ce que l’univers attendait anxieusement depuis si longtemps, ce que tous les peuples chrétiens demandaient en leurs prières et que Nous-même, interprète des communes douleurs, Nous cherchions ardemment avec la paternelle sollicitude que Nous avons pour tous, Nous l’avons vu se réaliser soudain, et les armes se sont enfin reposées. La paix n’a pas encore, sans doute, sous une forme solennelle, mis un terme à cette guerre très cruelle : cependant, l’armistice qui a interrompu partout, sur terre, sur mer, dans les airs, le carnage et les dévastations a ouvert heureusement la porte et les avenues à la paix. Pourquoi ce changement s’est il subitement produit ? on en pourrait indiquer, à coup sûr, des causes variées et multiples. Mais si on en cherche la raison dernière et suprême, il faut que l’esprit s’élève enfin vers Celui duquel tout dépend, et qui, touché de miséricorde par l’instante supplication des bons, accorde au genre humain la libération d’angoisses et de deuils si prolongés.
Aussi, de grandes actions de grâces doivent-elles être rendues à Dieu, et Nous Nous réjouissons d’avoir vu dans tout l’univers catholique de nombreuses et éclatantes manifestations de la piété publique. Il reste à obtenir maintenant de la bonté divine qu’elle mette en quelque sorte le comble à son bienfait, et qu’elle complète le don accordé au monde. Ces jours-ci, en effet, doivent se réunir ceux qui, en vertu du mandat des peuples, doivent instituer dans le monde une paix juste et durable : jamais délibération plus importante ni plus difficile n’aura été confiée à une assemblée humaine. Ils ont donc, au plus haut point, besoin de la lumière divine, afin de pouvoir mener leur tâche à bon terme. Le salut commun est, ici, hautement intéressé, et tous les catholiques qui, à raison même de leurs croyances, mettent à très haut prix le bien et la tranquillité humaine, ont à coup sûr le devoir d’obtenir, par leurs prières, à ces hommes éminents l’assistance de la sagesse divine.
Nous voulons que tous les catholiques soient avertis de ce devoir. C’est pourquoi, afin que les réunions prochaines produisent ce grand don de Dieu, qui est la paix véritable, vous aurez soin, vénérables Frères, en invoquant le Père des lumières, d’ordonner, sous la forme que vous préférerez, des prières publiques dans chacune des paroisses de vos diocèses. (…)
Donné à Rome, le 1er décembre 1918, de Notre pontificat le cinquième.
BENOIT XV, Pape

♦ Extraits de la LETTRE DE L’ABBE BOHAN au curé de l’église ND des Champs (in : bulletin de la paroisse Notre Dame des Champs (Paris) n°1918/11/30)

Mon cher ami, deux mots à la hâte pour vous dire que je suis de cœur avec vous dans la joie de la victoire. (…)   J’ai eu dimanche dernier une émotion bien vive et bien profonde…c’était l’avant-goût de la victoire.  A 6h du matin, par un épais brouillard, je partais en auto dans une jolie petite bourgade du département des Ardennes pour célébrer la Sainte Messe. Elle devait être, comme chaque dimanche, à 8h pour que les officiers qui le désirent à l’Etat-major puissent y assister (…).  Quel étonnement j’éprouvais d’apercevoir…des civils à la figure souriante, malgré les privations et les mauvais traitements dont ils portent encore sur leur front les stigmates. Des civils ! depuis  6 semaines je n’en avais pas vu.Le bourg était évacué de la veille et notre général y était entré au milieu d’une véritable ovation. La messe de 8 heures était dite par un vénérable prêtre du diocèse de Reims, aumônier d’un asile de vieillards(…). On me demande donc de dire la messe de 10h et quelle messe. Eglise archi-comble. Tous les civils et toutes les femmes y assistaient avec nos officiers et nos braves poilus. Tous de tout leur cœur chantèrent la grand-messe. Je ne crus pas pouvoir me dispenser de leur dire un mot.
« Je croirais manquer à mon devoir de prêtre et de français si je ne vous aidais pas, ce matin dans une courte exhortation, à rendre grâce au Seigneur pour que nos cœurs battant à l’unisson puissent faire monter vers Dieu, cause de notre joie, leurs remerciements et leur reconnaissance.  Il était avec nous pendant cette longue guerre le Bon Dieu, c’est-à-dire le Christ Rédempteur, il faut qu’aujourd’hui au jour de la délivrance nous soyons avec Lui –de tout cœur- malgré tout leur talent et toute leur vaillance nos généraux et nos soldats n’auraient pu gagner la victoire si Dieu n’avait pas été avec nous !
Remercions-le. Nous avons la victoire, c’est à Lui, auteur de tout, que nous la devons.(…)
Les braves gens qui m’écoutaient avaient des larmes aux yeux …De tout leur cœur ils ont prié les braves gens et chanté de tout leur cœur le Te Deum au son des cloches.
La sortie de l’Eglise fut une vraie ovation pour notre général dont ils embrassaient les mains pour lui témoigner ainsi leur reconnaissance et leur joie d’être redevenus Français.
Belle journée, cher ami, Gratias Deo supe inenarrabili dono ejus.  Ah ! c’est la paix.  On ne peut y croire tant on est heureux.  Prions ensemble pour nos morts qui nous l’ont gagnée cette paix et pour l’union de toutes les âmes françaises.

♦ Extraits de l’ ALLOCUTION PRONONCÉE A NOTRE-DAME DE PARIS AU « TE DEUM » de la victoire par  S.E. le Cardinal AMETTE, 17 novembre 1918

(…). Et nous avons voulu tout d’abord faire mémoire des martyrs de cette grande cause, des vaillants officiers et soldats qui, sur terre, sur mer ou dans les airs, ont donné leur vie pour la faire triompher. Toutes les voix qui se sont élevées en ces jours pour saluer ce triomphe ont évoqué leur souvenir et leur ont rendu hommage.  Notre hommage à nous, croyants,  le seul qui puisse leur être utile dans le monde de l’au-delà où ils sont entrés, c’est une prière. Nous demandons à Dieu de leur donner à tous sans retard, en récompense de leur sacrifice, la gloire et le bonheur de l’éternité.  C’est là qu’il faut les voir, ô vous qui les pleurez, (…)
Cette victoire, quatre années durant, nos prières unanimes et persévérantes l’avaient implorée de Dieu. De tous les pays alliés, des supplications ardentes, publiques ou privées,  montaient sans se lasser vers le ciel, confiantes dans la justice de notre cause. Le courage des combattants, les souffrances des blessés, le sacrifice des mourants, les larmes des épouses et des mères donnaient à ces supplications une puissance à laquelle ne résiste pas le cœur du Dieu infiniment bon.  Et aujourd’hui nous sommes exaucés. Le triomphe est venu, plus rapide, plus éclatant, plus complet que nous n’osions l’espérer. Oui gloire et actions de grâces en soient rendues à Dieu.   Est-ce à dire qu’en glorifiant  Dieu nous rabaissions le mérite de ceux qui ont gagné la guerre ? Est-ce à dire que nous méconnais-sions le génie des chefs, l’héroïsme des soldats, la puissance des armements, les efforts surhumains des nations alliées ? N’est-ce pas au contraire décerner à l’homme un suprême honneur que de proclamer qu’il a eu Dieu pour coopérateur dans une grande œuvre ?  Et ne sont-ils pas les premiers à rendre le même témoignage, nos grands généraux vainqueurs ? C’est la pensée souvent exprimée de cet illustre maréchal de France, auquel il a été donné d’achever l’œuvre de victoire et de libération et vers qui vont l’admiration et la gratitude du monde entier : « Quelle serait ma satisfaction, m’écrivait-il  il y a trois jours, de me joindre à vous dimanche pour chanter un Te Deum d’actions de grâces dans notre vieille basilique nationale : Ce Te Deum, je le chanterai de tout cœur là où m’appelleront mes fonctions, à Paris si elles m’y amènent, à l’église de mon quartier général dans le cas contraire, réunissant ainsi mes devoirs envers Dieu et envers la patrie.»    (…)