Le Notre Père, de la tentation à l’épreuve

Le Notre Père, de la tentation à l’épreuve

4 Déc, 2017
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Tout serait de la faute de saint Jérôme ! C’est lui, à la fin du IVe siècle lorsqu’il a rédigé la Vulgate (la version latine de la Bible), depuis le texte hébreu pour l’Ancien Testament et le texte grec pour le Nouveau Testament), qui a traduit la formule grecque «Mè eisenenkès hèmas eis peirasmos»p ar la formule latine «Ne nos inducas in tentationem». Depuis lors, le mot «tentation» est resté dans toutes les traductions du Notre Père en français. Ce contre quoi s’élève le dominicain Patrick Jacquemont. Selon ce spécialiste de patristique, au couvent Saint-Jacques à Paris, le mot grec peirasmos aurait dû être traduit par «épreuve». Car c’est bien à «l’épreuve de la foi, la plus grande épreuve», que Jésus faisait allusion. Et c’est en ce sens qu’il conseillait à ses disciples de s’adresser au Père, quand ceux-ci lui demandaient de leur apprendre à prier.

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paru dans La Croix des 2-3 décembre 2017

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